Peut-on se faire poser des extensions de cils si l’on souffre de trichotillomanie ?

Qu’est-ce que la trichotillomanie ?

La trichotillomanie est un trouble obsessionnel compulsif (TOC) caractérisé par l’arrachage compulsif de poils sur n’importe quelle partie du corps, y compris le cuir chevelu, les sourcils, les cils et d’autres zones où les poils poussent. Les personnes atteintes de trichotillomanie se sentent souvent poussées à s’arracher les cheveux, même si elles n’en ont pas envie ou si elles savent que ce n’est pas bon pour elles. On pense que ce comportement peut apporter un soulagement temporaire au stress ou à l’anxiété, mais qu’il peut entraîner des dommages à long terme tels que des plaques chauves sur le cuir chevelu ou l’amincissement des sourcils ou des cils. Les extensions de cils ne font normalement pas mal, donc si vous avez mal, c’est probablement parce que vous touchez trop vos extensions de cils, donc ce n’est pas pour vous.

Peut-on se faire poser des extensions de cils si l’on souffre de trichotillomanie ?

La réponse est oui – il est possible de se faire poser des extensions de cils si l’on souffre de trichotillomanie, mais certaines précautions doivent être prises au préalable. Le plus important est de s’assurer que les cils sont en bonne santé avant d’essayer de poser une extension, quelle qu’elle soit. Dans le cas contraire, les cils naturels risquent d’être endommagés par l’arrachement lors de la pose ou du retrait des extensions de cils, ce qui pourrait exacerber les symptômes de la trichotillomanie. Comme la trichotillomanie peut entraîner un amincissement des cils et des taches chauves autour des yeux, elle peut ne pas convenir à tout le monde ; il serait donc judicieux de consulter un médecin au préalable.

Extensions de cils et trichotillomanie

Options de traitement

La première étape du traitement de la trichotillomanie consiste à consulter un professionnel de la santé mentale, tel qu’un psychologue ou un psychiatre, spécialisé dans les TOC. Ils seront en mesure de diagnostiquer l’affection et d’élaborer un plan de traitement approprié. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est souvent utilisée pour traiter la trichotillomanie, car elle se concentre sur l’identification et la modification des pensées et des comportements négatifs qui conduisent à l’arrachage des cheveux. Des médicaments tels que des antidépresseurs peuvent être prescrits pour aider à réduire les niveaux d’anxiété, qui peuvent déclencher l’envie de s’arracher les cheveux.

Traitements alternatifs

Outre les traitements traditionnels de la trichotillomanie, certaines thérapies alternatives peuvent s’avérer bénéfiques. L’une des options est l’extension de cils, qui peut aider à couvrir les trous causées par l’arrachage des cils et donner l’apparence de cils plus longs sans avoir à utiliser de faux cils ou de mascara. Une autre option est le lifting des cils, qui est similaire mais utilise des produits chimiques au lieu de fibres synthétiques, de sorte qu’il ne nécessite pas d’entretien régulier comme c’est le cas pour les extensions de cils. Les personnes atteintes de trichotillomanie peuvent également opter pour un maquillage semi-permanent tel que le microblading ou le tatouage des sourcils, qui permet de combler les zones clairsemées autour des yeux causées par l’arrachage excessif des cheveux.

S’il est possible de se faire poser des extensions de cils en cas de trichotillomanie, il est important de donner la priorité à la santé de ses cils naturels et de consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale. Les traitements traditionnels tels que la TCC et les médicaments doivent rester la priorité, et les thérapies alternatives peuvent être considérées comme des formes supplémentaires de thérapie.

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